Titulaire d’un doctorat (PhD) en sciences politiques et sociales de l’Université Catholique de Louvain en Belgique. Son parcours académique et professionnel à la tête des structures économiques et associatives lui ont donné l’occasion de concevoir et de mettre en œuvre des projets de développement efficaces en Afrique francophone. Consultante technique dans le domaine du genre et développement en qualité de conceptrice, d’opératrice et d’évaluatrice des projets de développement. Elle dispose d’une expertise approuvée de 15 ans sur le champ de l’autonomisation des femmes de l’économie populaire dans les contextes sociopolitiques du Sud.
Dans le cadre de ses nombreuses missions de recherche en Afrique et plus spécifiquement au Cameroun, elle prend conscience des situations de violations multiformes des droits des femmes africaines et camerounaises. Elle décide alors de joindre la pratique à la théorie en créant en Belgique en 2008 une associative sans but lucratif destinée à apporter des réponses concrètes et appropriées au volontarisme féminin africain. Dénommée « Femmes Interface Nord-Sud – Women Interface North-South » (FINS-WINS). L’objectif principal est de renforcer l’entrepreneurial des femmes au développement des pays par la promotion des valeurs humanistes et la solidarité internationale. Une équipe de praticien-ne-s, composée d’hommes et de femmes de profils pluridisciplinaires, de cultures et nationalités différentes accompagnent ces femmes, encadrent leurs rayonnements et actions sur le terrain…

• Plaidoyer : au niveau national, panafricain et international et dans la limite des moyens, saisir toutes les opportunités de participer activement ou d’assister à des évènements, conférences et séminaires, pour sensibiliser l’opinion publique autour de la femme africaine en général et la revendeuse des denrées alimentaires en particulier, ses défis, sa lutte et son potentiel.
• Micro-financement : ouvrir aux femmes qui commencent ou étendent leurs activités de revente des moyens financiers qui, soit ne leur sont pas accessibles dans le circuit bancaire formel, soit le sont à des conditions majoritairement usurpatoires dans le circuit populaire (informel).

• Stratégie dynamique de développement…
  De 2009 à ce jour, elle a conçu et étendu une stratégie de développement qui soutient matériellement et pilotent techniquement les femmes, productrices et commerçantes des denrées alimentaires dans le but d’améliorer leurs revenus, nécessaire à la transformation de leurs conditions de vie et à la promotion de la paix dans les Cités.

• Information et formation : sur les techniques de gestion, production, conservation, transformation et de commercialisation des produits vivriers et maraichers. A l’aide d’ateliers, de conférences et de présentations diverses, il s’agit de conscientiser et d’éduquer les femmes, notamment les revendeuses des denrées alimentaires, sur leurs droits et devoirs de citoyennes en matière socioéconomique, politique et culturelle, de les informer sur la santé et l’hygiène et de les former à une meilleure gestion de leurs activités productrices de revenus.