En tant qu’analyste principal en politique et affaires internationales, depuis plus de 25 ans d’expérience dans la supervision et la mise en œuvre d’accords de coopération pour le développement économique, l’aide humanitaire et la planification de projets. Elle est titulaire d’une maîtrise en relations et affaires internationales de l’Université libre de Bruxelles et d’une licence en psychologie clinique et pathologique de la Sorbonne.
Remarquable souvenir lors de son passage à l’Organisation des Etats d’Afrique Caraïbes et Pacifique (OE-ACP). C’est une croyance qui recèle toute sa philosophie, sa vision, l’essence fondamentale qui sous-tend son objectif est de réduire la pauvreté par la structuration et la consolidation des industries créatives des pays membres d’OE-ACP. Au-delà du soutien à la création, à la production de biens et de services culturels, ainsi qu’à un accès renforcé aux marchés idoines exigeant un renforcement des capacités des acteurs, opérateurs et entrepreneurs culturels, c’est bien l’effet positif et l’emprise remarquable du secteur quant à sa contribution au développement durable qui est le point de mire.
Elle avait financé les activités liées à l’art en Afrique sub-saharienne, dans les régions des Caraïbes et du Pacifique fort du postulat que la culture, les industries créatives portent un potentiel avéré de diversification économique. Aussi, elles doivent être placées au cœur même de tous les dispositifs visant à créer de l’emploi, à augmenter le taux de la croissance économique et le flux des échanges commerciaux.
Cet exemple tend à cristalliser la nécessité de maintenir et surtout d’accroître, de manière substantielle, le soutien financier aux créateurs afin qu’ils puissent tirer profit du fait que les biens et services créatifs représentent le secteur le plus dynamique du commerce mondial. Comme l’atteste la CNUCED, son expansion est la plus rapide dans l’économie globale avec un taux de croissance de 13.9% en Afrique, reste toujours vivace sur le continent..
La montée en puissance de l’Afrique est incontestable, toutes les prévisions des économistes de renom l’attestent. Néanmoins, la chaîne de valeur des industries créatives ne doit surtout pas être marginalisée ni négligée. Si les professionnels de la culture en Afrique innovent, bousculent et déploient toute leur énergie et leur passion pour faire vivre leurs arts, il est impératif de donner une impulsion continue à la production et à la diffusion de la culture, tout en établissant les réglementations nécessaires à garantir les droits de propriété intellectuelle. Ce faisant, la culture pourra continuer à remplir ses nobles fonctions qui sont celles de générer de la richesse, de l’emploi, de la diversité, des valeurs, du sens et de l’identité.